Les élèves de la Kossi se souviennent de Justin ZONGO

UN AN APRES LA MORT DE L’ELEVE JUSTIN ZONGO. Les élèves de Nouna se souviennent. Voilà un an qu’est décédé l’élève de la classe de 3è du Lycée Guesta KABORE, Justin L.ZONGO, à Koudougou, dans des circonstances assez troubles. La gestion de ce drame a plongé le Burkina Faso dans une série de manifestations violentes. En effet, on se rappelle qu’après les scolaires et les étudiants, ce furent aux tours des militaires et des paras militaires d’entrer dans la danse avec les conséquences que l’on sait. Plusieurs stratégies ont été déployées pour circonscrire ces violentes sorties. De nos jours le calme est revenu mais pour ne pas laisser cette date passer inaperçue, les élèves des établissements sécondaires de la ville de Nouna ont marqué un arrêt le Mardi 21 Février 2012 pour saluer la mémoir de leur camarade et manifester leur soif de justice. En effet, si pour certains c’était juste une journée de grève, pour d’autres c’est une manière pour eux de dire « plus jamais de cas de Justin ZONGO au Pays des Hommes Intègres ». Et pour le faire savoir, tous les élèves des établissements sécondaires d’enseignement général ou professionnel de la ville de Nouna se sont retrouvés lors d’une marche pacifique à l’issue de laquelle ils se sont dispersés pour vaquer à diverses occupations. Certains manifestants ont promis 72h de grève. Pour juguler cette situation et permettre une reprise rapide des cours, le Président nouvellement élu à la tête de l’Association des Parents d’Elèves du Lycée Provincial de Nouna, Monsieur Victor COULIBALY, a pris son bâton de pélérin et entamé des négociations tous azimuts. Il faut rappeler que le Lycée Provincial de Nouna est le principal établissement public d’enseignement général de la ville. C’est le plus gros morceau en ce qui concerne les rassemblements. C’est donc en toute logique que le Président de son A.P.E s’est retrouvé en première ligne dans les négociations. Cette débauche d’énergie semble avoir rencontré d’echos favorables. En effet, le Mercrdi 22 Février 2012, la ville de Nouna était calme et les élèves avaient repris le chemin de l’école. Plus jamais de cas de Justin ZONGO pour un Burkina serein et studieux. C’est en tout cas, le souhait communément partagé dans la cité du Numandu.